« Vidéo 7 art », sur le site de l’ancien Super U de la Chaume, vit ses derniers instants. Le 21 avril disparaîtra l’ultime représentant des vidéoclubs de la Vendée.
Les majors, principales responsables.
Le piratage est présumé coupable sans preuve. Personne n’a jamais démontré qu’un film piraté prive d’une « vente ».
Les vidéos club ont toujours été les mal-aimés, des intermédiaires à abattre qui privent les majors de marges conséquentes.
Oui, internet a une responsabilité, les films en VOD (vidéo à la demande) sont plus chers qu’en vidéo club alors que les marges y sont énormes.
C’est les DRM (système de limitation d’usage numérique) qui ne permettent la lecture qu’avec le lecteur historique de Microsoft et donc qui interdit la lecture sous d’autres systèmes que sous Windows et encore quand ça fonctionne.
Oui, le piratage récupère tous les déçus de la VOD.
Les majors ne veulent pas partager le magot (même légalement), ils se sont débarrassés de ces intermédiaires encombrants pour se servir à la source.
La vidéo a déjà été accusée dans les années 80 de tuer le cinéma, aujourd’hui, ils ont eu leurs peaux. De même, le piratage par internet est le nouveau bouc émissaire.
Le cinéma est-il pourtant si moribond ?
Le cinéma n’a jamais gagné autant d’argent en distribuant aussi peu de films.
Les cinémas n’ont jamais été si rentables. Il est à noter que la majorité des cinémas indépendants ont disparu par la pression des lobbys.
Il faut savoir que Hollywood n’a été créé que pour permettre aux majors de pirater les brevets sur le cinéma.
Des pirates piratés. Pas de quoi en faire ce cinéma.